800860 VO Environment and Care: Canadian Perspectives

Le semestre d‘été prochain aura lieu un cours organisé par les Universités d’Innsbruck et de Duisburg-Essen dans le cadre de l’Alliance Aurora
Environment & Care_Titelbild
(Credit: Artist: Chief Lady Bird, Place: Rue Notre-Dame Ouest/Notre-Dame West, Credits: Doris G. Eibl, 2018)

La série de conférences « Environment & Care: Canadian Perspectives », coorganisée dans le cadre de l'Alliance Aurora par Doris G. Eibl (Université d'Innsbruck), Barbara Buchenau (Université de Duisburg-Essen) et Florian Freitag (Université de Duisburg-Essen), se veut une introduction aux études canadiennes à travers les concepts d' « environnement » et de « care », définis, pour ce cours, de manière très large : le terme « environnement » désigne ici non seulement l'espace vital matériel dans lequel les humains, la flore et la faune existent, mais aussi le contexte social et symbolique qui les entoure. Le terme « care » renvoie pour sa part à tout ce que nous faisons pour prendre soin de notre « monde », en assurer la sauvegarde et la pérennité afin d'y vivre le mieux possible. Ce monde comprend nos corps, notre identité et notre environnement, que nous essayons de faire fonctionner ensemble dans un effort de survie complexe et durable (cf. Tronto/Fisher 1990, 40). Ce que nous pouvons apprendre à cet égard du et sur le Canada sera étudié de manière interdisciplinaire dans le cadre de ce cours. 

L'image d’art urbain de l'artiste canadienne autochtone Chief Lady Bird[1], que Doris G. Eibl, directrice du Centre d'études canadiennes d'Innsbruck et coorganisatrice du projet, a capté sur la pellicule lors de ses promenades photographiques à Montréal à la fin de l'été 2018, renvoie, en quelque sorte, à la thématique du cours : « Il s'agit de porter un regard différent et renouvelé sur la complexité des contextes écologiques et sociaux au-delà des clichés habituels et des mythes éculés sur le Canada. Il s'agit de relever la diversité et les dynamiques d’empowerment dans un pays qui, comme tous les pays, doit faire face à une multitude de défis actuels et futurs, et cela sur les fondements fragiles d'une histoire à la fois faite de réussites et d´échecs, à la fois fascinante et tragique. Le graffiti raconte la colère et le pouvoir de transformation de Chief Lady Bird, une jeune Autochtone canadienne, son autodétermination, sa résilience et sa volonté de changement, voire sa capacité de transformation. La ladybird, c’est-à-dire la coccinelle, est, nous le savons toutes et tous, un porte-bonheur ».   

 

ATTENTION :

  • Début du cours : 27 avril 2022
  • Inscription pour les étudiant-e-s au niveau Bachelor de l’Université d’innsbruck à partir du 1er février 2022 : Lien
  • Inscription pour Aurora etc. jusqu’au 30 janvier 2022 : Lien

 


[1] Chief Lady Bird, alias Nancy King, est une artiste, illustratrice, éducatrice et activiste communautaire anichinabée potéouatami des Premières Nations de Rama et de Moosedeer Point, qui thématise dans son art des expériences (féminines) autochtones intersectionnelles telles que l'appropriation culturelle, la référence aux savoirs traditionnels et différentes formes d'amour. Cf. https://www.walltowallwpg.com/chiefladybird , https://en.wikipedia.org/wiki/Chief_Lady_Bird  .

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